Dans l'étreinte de collines anciennes, là où les rivières caressent doucement les rives avant de s'épancher dans l'océan immense, se trouve la ville d'Aloria. Aloria, cette égérie des poètes, attire les voyageurs de tous les horizons. Ses plages de sable fin, ses hôtels opulents et ses jardins luxuriants sont des toiles peintes par la main généreuse de la nature, et chaque saison revêt un nouveau costume pour séduire ses visiteurs. Le printemps y est une explosion de couleurs, avec des cerisiers en fleur et des parterres de tulipes qui semblent danser sous un ciel azur. L'été, la ville se pare de l'éclat du soleil et du chant des vagues, invitant les âmes à la contemplation tranquille ou à la fête effervescente sur ses plages animées. Mais derrière le voile scintillant de cette cité touristique, une autre Aloria respire — une ville de contrastes et d'ombres. Les quartiers luxueux côtoient des ruelles où la misère étend son ombre froide, et où les sans-abris, ces spectres des temps modernes, disparaissent sans laisser de traces.